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1998. Le monde découvre Britney Spears, blue jeans et crop top, qui chante et danse au rythme de son « Baby One More Time » dans les couloirs d’un lycée de Kentwood (Louisiane).

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On se souvient d’elle au cours des années 2000-2010, poursuivie par les paparazzi, ses moindres faits et gestes faisant les couvertures de la presse du monde entier, pour commenter son rôle de mère, ses sorties privées, la couleur de ses sous-vêtements. Le monde regardait alors l’idole déchue se raser la tête sous l’oeil des caméras, concluant qu’elle avait sombré dans la folie, dégoûté autant que diverti par ce spectacle pitoyable. La tutelle mise en place par son père a peu d’écho. On continue à danser sur Toxic avec la nostalgie de l’époque où Britney était encore une icône acceptable et obéissante.

 

En 2024, les regards ont changé, et lorsqu’on parle de Britney, c’est pour s’indigner devant le sort que lui ont réservé sa famille et ses proches collaborateurs, l’enfermant dans une tour d’argent tout en capitalisant au maximum sur son potentiel pécunier. Débarrassée des projecteurs et des paillettes, l’histoire de Britney Spears ressemble plus à un sordide fait divers qu’à un parangon de l’American Dream. Une sombre affaire de famille, d’abus, d’argent, de violences domestiques envers une femme que l’on croyait “puissante”, à l’abri d’être une victime. 

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La vie de Britney a tout d’une tragédie antique.

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MY LONELINESS IS KILLING ME, c’est du théâtre « pop doc », avec de la matière brute, témoignages, reproductions d’interviews, auditions au tribunal et des scènes écrites plus intimes. C’est de la danse avec des chorégraphies créées par la chorégraphe Chloé Robidoux pour montrer l’évolution de la vie de Britney. Au travers du corps, essayer de raconter comment un être enfermé recherche sa liberté et continue de survivre sur scene. Et enfin c’est un choeur dansé. Pour briser la solitude, rien de tel qu’une communauté d’êtres vivants et vibrants sur le même rythme. Nous proposons aux structures accueillantes qui le souhaitent d’imaginer un moment participatif sur les scènes chorégraphiques avec un groupe de danseurs.es amateur.ices. Selon les lieux, nous inventons un dispositif d’action culturelle pour transmettre les chorégraphies (stages d’un week end ou ateliers). Nous réfléchissons aussi à des dispositifs en ligne pour permettre au public de se joindre à nous au plateau. Et espérons ainsi créer une communauté intemporelle entre des danseur.ses. venant de différents horizons, différentes générations. Faire d’une cour d’école ou d’une salle des fêtes un Vegas à taille humaine remplies de rêves et de révoltes pailletées !

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Écriture, Mise en scène et jeu : Céline Ohrel, Flavien Beaudron, Wandrille Sauvage et Stephen Bouteiller. Collaboratrice chorégraphique : Chloé Robidoux. Administrateur de production : Grégoire Le Divelec - Bureau HECTORES. Crédit Photo : Arnaud Poirier.

 

Avec le Soutien du CCN de Caen et de la Ville de Caen, la Région Normandie, le département du Calvados.

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